libre

Publié le par SarahMaia

Je marche dans la ville,
le regard à l'écoute de la vie qui bourdonne.
Mon appareil photo suspendu dans un petit sac protecteur à mon cou,
je vais, l'oeil aux aguets, par les rues,
moissonner l'éphémère, l'insolite, le fragile, l'incongru,
capter la beauté d'un geste de tendresse,
d'un nuage qui passe sur un front qui se plisse,
d'un éclair qui soudain illumine un visage,
d'un rayon de soleil qui accentue les ombres
sur un vieux mur de pierres...
Soucieuse d'harmonie, je conjugue les courbes,
les lignes, les ombres et les volumes...
Je me perds dans la forme ;
mon vouloir de beauté me coupe de l'élan
et ma plume se heurte aux obstacles que dresse mon désir d'harmonie.
Lâcher la forme pour la vie, l'accepter comme elle vient,
vivre l'instant présent, l'accepter tel qu'il est,
choisir de l'aborder par sa face beauté,
sans en gommer les ombres.
Funambule improbable, je chevauche le vide
d'un vouloir qui fond dans un oui de tendresse
à l'enfant
qui voudrait qu'on l'aime tel qu'il est,
différent et charmant.

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